EcosySTAM, la reprise !

Pour le groupe de 30 élèves de niveau Première, cette première séance de l’année a permis de présenter les principaux projets de l’année. Cela a également été l’occasion de découvrir l’environnement immédiat du lycée, et d’observer les travaux réalisés par les élèves les années passées (chantiers successifs de plantation de haie champêtre, installations déjà en place dans les cours, potager, etc.). Puis les élèves ont retroussé leurs manches et sont passés à l’action, avec un premier chantier de désherbage des mini-forêts. Une grande majorité des arbres et arbustes plantés il y a 2 ans ont survécu mais ont encore besoin d’être protégés des herbivores. C’est pourquoi vous pouvez les voir dans les carrés de grillage au bord du chemin qui longe le stade.

Dès la deuxième séance, nous avons travaillé sur la mare pédagogique. Celle-ci a été creusée il y a 1 an et demi, sous l’impulsion d’anciens élèves. Cette mare a ensuite été volontairement laissée à une libre évolution, tant dans le niveau d’eau que dans la colonisation par les êtres vivants. Nous avons constaté qu’elle restait très peu de temps en eau au cours de l’année, et qu’une végétation de prairie s’y était installée, ce qui ne correspond pas à nos attentes. Les mares constituent des milieux d’une remarquable biodiversité (plantes, insectes, amphibiens notamment), et rendent des services essentiels dans le cycle de l’eau (épuration, infiltration vers les nappes phréatiques, réserve temporaire en cas de pluies fortes, etc.). Mais elles sont malheureusement menacées : elles font l’objet de pollutions (pesticides, particules émises par nos véhicules thermiques), ou sont comblées artificiellement (terrassement pour des constructions par exemple) ou naturellement (défaut d’entretien). Il importe d’être informé et vigilant sur les enjeux méconnus de ce type de milieu.

Nous avons eu le plaisir d’accueillir Maxime Algisi, animateur environnement de la Fédération départementale de pêche et protection du milieu aquatique. Après un temps d’apports théoriques en classe sur cet écosystème, nous avons analysé les forces et faiblesses de la mare actuelle, et dégagé un plan d’action. Maxime Algisi va ainsi nous accompagner dans l’aménagement de notre mare, avec une feuille de route précise que nous mettrons en œuvre tout au long de l’année. Une fois encore, cela sera une affaire de temps : les efforts consentis se feront vraisemblablement sentir d’ici 1 à 2 ans.